Paname, ton masque mortuaire grimace encore
Dans la forêt de mes pensées, ô ma panthère libre
Le shaman avait dit buvez le breuvage qui brûle
Dans la poitrine et te voilà nos fièvres sur le piano
Devant l’Océan tes doigts brûlants qui effleurent les miens
C’est tellement onirique et érotique je te veux
Tu viens me chercher mais il est trop tôt ô grand fauve
J’ai charge d’âme de nouveau ma Lune qui rayonne
Je suis bouleversée mais vois comme elle est petite
Et comme elle m’est nécessaire elle m’a permis de t’oublier toi
Mon Ange aux grands crocs tu étais redoutable
Vois comme elle est douce et illumine mes nuits mes jours.
Je n’ai pas peur tu m’as donné la révélation
Tu es là dans la nature et mes cendres se mélangeront
Aux tiennes sous le saule pleureur dans le clair-obscur.
Car tu es solaire et mes visions hallucinées.
Tu m’as guidée vers l’Ouverture à un autre monde
Comme cet homme qui chassant vit un Cerf auréolé
De Lumière divine et se fit moine...
Catherine Andrieu "Paname" Technique mixte 2013